Rédiger une biographie d'une célébrité
                          -Pour rédiger une biographie, voici le plan en général : 
                          1-Donner le nom, prénom, date et lieu de naissance
                      2-Nationalité ou pays d'origine
3-Exploit réalisé (ou ce qui l'a rendu célèbre) ou parcours professionnel
4-Date de décès.
-Proposer un titre (si possible avec une  périphrase).
Construisons une ou deux phrases avec chaque partie du plan :
 1-Plusieurs façons de démarrer une biographie  :  (On peut écrire deux phrases pour cette partie) 
    -Prince Dakkar, alias Némo.
  -Edson Arantes Do Nacimento, dit Pelé.
  -Maïssa Bey, de son vrai nom Samia Bénameur.
  -Idir, pseudonyme Hamid Chériet.
  -Zinedine Zidane, Zizou pour les intimes. 
  -Graham Bell, de nationalité américaine d’origine écossaise.
-Mohandas Gandhi (1869-1948) est un chef  spirituel indien.Surnommé le Mahatma (« la Grande Âme »).
2-Parcours professionnel  : (On peut écrire deux phrases pour cette partie aussi) 
-Voici deux possibilités de dérouler le parcours  professionnel d’une personne :
  1-Raconter dans l’ordre chronologique les événements les plus marquants en les datant
  2-Fournir des informations sur les activités qu’il a concrétisées en  privilégiant les réalisations les plus importantes ou tout simplement faire la  liste de toutes ses réalisations ou ses œuvres concrétisées.
  -Le parcours professionnel, c’est l’histoire de la profession d’une  personne. Il se décline sous forme de palmarès, de CV, d’états de service ou  des événements datés…
-Tous les faits marquants  dans la vie professionnelle d’une personne : ses œuvres, ses travaux, ses  exploits (record, invention, découverte, création) sont annoncés par ordre  chronologique. 
3-Décès  : 
-Donner la date de décès du personnage s'il n'est plus de ce monde.
4-Proposer un titre à la biographie  : 
-Pas de titre trop simpliste, c'est-à-dire juste le nom et le prénom
  -Utiliser un titre avec périphrase, si possible. 
  Exemples :
  -
  "Youri Gagarine, premier homme dans l'espace"
-"Bruce Lee : le maître des arts martiaux" 
-"Temudjin,  le futur Gengis Khan"
-"Pelé, le magicien du football". 
Quelques modèles de biographies
1-L’enfance  d’un chef de guerre
  Né en 1155, Temudjin, le futur Gengis Khan,  n’a pas 10 ans quand son père meurt, empoisonné par un ennemi. Selon les  nomades, le garçon hérite donc du titre de chef. Mais la plupart des guerriers qui  obéissaient à son père le quittent pour rejoindre d’autres clans. À 12 ans,  Temudjin chasse au faucon et, à 14 ans, il tue son premier cerf. Après son  mariage avec Borté, la fille d’un autre chef, Temudjin part en guerre. Il veut  unir cinq tribus vivant dans les steppes : les Mongols, les Merkit, les  Keraït, les Tatars et les Naimans. Sa méthode ? Proposer aux vaincus de le  rejoindre…ou de mourir !  
L’ENCYCLOPEDIE de L’HUMANITE, Gengis Khan, Le plus grand  conquérant de l’Histoire. Page90. 
    Editions Hachette Jeunesse.
2-Kateb Yacine 
  Kateb Yacine  (KATEB de son nom, Yacine de son prénom) est né en 1929 à Constantine. Le jeune  KATEB (nom qui signifie « écrivain ») entre en 1934 à l’école  coranique et en 1935 à l’école française. En 1941, il entre comme interne au  lycée Albertini de Sétif (aujourd’hui lycée Kérouani). Il participe, lorsqu’il  avait 15 ans, à la grande manifestation des musulmans le 08 mai 1945 à Sétif.  Kateb est alors arrêté et emprisonné. En 1946, il publie son premier recueil de  poèmes.
  En 1947, il  arrive à Paris en aventurier. En 1948 il revient à Alger. Il choisit le journal  « Alger républicain » pour écrire entre 1949 et 1951, puis, il exerce  le métier de docker. Après cela, il retourne en France où il pratique divers  métiers, publie son premier roman, il sera suivi par d’autres comme Nedjma  (1956), Mohamed prend ta valise (1971) …etc. 
  Il meurt en  1989 à Grenoble  (France).
Wikipedia.org/wiki/Kateb Yacine.
3-L’inventeur de l’électricité
  Thomas  Edison naît en 1847 dans l’Ohio (Etats-Unis). Lorsqu’il est enfant, le  religieux qui est en charge de son éducation le déclare stupide ! Vexée,  la mère, une ancienne institutrice canadienne, décide de faire elle-même la  classe de son fils. À 10 ans, le petit Thomas dévore les livres scientifiques.  Il a déjà aménagé un petit laboratoire de chimie dans le sous-sol de la maison  parentale où il réalise ses premières expériences.
  Mais Edison conçoit son invention la plus  importante en 1879. Cette année-là, il met en effet au point l’ampoule  électrique à incandescence. Dès l’année suivante, il réalise une dynamo géante  capable d’alimenter en électricité toutes les ampoules électriques d’un  quartier de New York, ce qui permet d’en finir avec l’éclairage au gaz et au  pétrole. À la  mort de l’inventeur, en 1931, les Etats-Unis lui rendent un hommage en se  plongeant dans l’obscurité pendant une minute !
D’après Albert Barillé, L’encyclopédie de l’humanité, Editions Hachette Jeunesse 2009.
4-Bruce Lee : le maître des arts martiaux
  Bruce Lee est né le 27 novembre  1940 à San Francisco. Cinq films auront suffit pour imposer au monde entier un  nouveau style de cinéma et développer à l’échelle mondiale les sports de  combat. Plus de trente ans après sa mort, survenue le 20 juillet 1973 d’un  œdème cérébral, Bruce Lee est encore reconnu comme l’un des maîtres inégalés  dans le monde des arts martiaux et reste pour tous les pratiquants une  référence.
Source : Internet.
5-Bousseksou Mouhoub : non-voyant, juriste, ancien président de la    FASHI
  Mouhoub est son prénom, en arabe cela  signifie doué. Doué ? Bien plus. Cet homme calme, réservé te fait part de  ses projets sans donner l’air de rêver. Il décrit son parcours malgré des  débuts contrariants, sans heurts et sans casse. Écoutons-le :  « J’étais normalement scolarisé à Kouba. Suite à des irritations au niveau  des yeux, j’ai été hospitalisé. J’en suis sorti aveugle. Au départ, ça a été un  choc terrible. Par la suite et par pur hasard, mes parents avaient rencontré  une Française qui m’avait orienté vers l’école des non-voyants de Scala (à El  Biar). J’y ai fait mon cursus jusqu’au BEG, après j’ai rejoint un lycée normal  inter-collèges d’Alger où j’ai décroché mon bac. J’ai, par la suite, fait la  fac de droit où j’en suis sorti avec la licence et le magistère. Ma thèse de  magistère est intitulée « Le droit de l’enfant handicapé à  l’éducation. » J’ai été Président de plusieurs associations de handicapés.  À ce titre, j’ai été élu en 1981 à Paris et réélu en 1985 à Oslo à la tête de  la plus haute instance internationale de handicapés, l’IPSA. J’exerce  actuellement en qualité de conseiller dans une entreprise privée ». 
  Mouhoub parle doucement pour étayer ses  dires, il n’hésite pas à évoquer Taha Hussein, le grand écrivain égyptien,  aveugle mais dont l’œuvre restera majeure dans la littérature arabe. Il  évoquera aussi un autre aveugle Ray Charles, ce grand chanteur noir américain  très doué au piano…
Portrait rédigé par Hamid TAHRI, in Journal El Watan du Jeudi 3 décembre 2009.
6-Rouiched, un commédien né qui nous a tant fait  rire  
  Ahmed  Ayad, plus connu sous son nom artistique de « Rouiched », est un  talentueux comédien qui nous a tant fait rire. Né le 21 avril 1922 dans la  mythique Casbah d’Alger du saint Sidi Abderrahmane, et après avoir fait des  essaies infructueux dans le domaine de la pratique sportive (football et  athlétisme), le jeune Ahmed Ayad adhérera à la troupe théâtrale « Rédha  Bey » où il tiendra de nombreux rôles comiques dans de petites pièces.  Grand admirateur du regretté  Rachid  Ksentini, un autre grand monument du théâtre algérien, Ahmed Ayad se verra  « coller » le nom artistique de « Rouiched ». Il aura l’occasion  de côtoyer les grands noms du théâtre de l’époque, à commencer par le regretté  Hassan Bencheikh, plus connu sous le nom artistique de Hassan El Hassani  « Boubagra ». Ce qui permettra au jeune Ahmed Ayad, devenu désormais  Rouiched, de jouer dans de nombreuses pièces d’importance. 
  Après un bref passage à la radio comme principale présentateur de  sketches auxquels il donnait une connotation nationaliste, ce qui lui vaudra  d’être emprisonné à Serkadji  -Alger de  1957 à 1959, Rouiched intégrera la troupe de théâtre national, au lendemain de  l’indépendance. Il en deviendra l’un des principaux animateurs et une véritable  star du théâtre et du cinéma algériens avec ses nombreuses et fameuses œuvres  théâtrales et cinématographiques, telles que « El-Bouaboune »,  « El-Ghoula », « Ah ya Hassan », « Hassen  Terro », « L’opium et le bâton », « Hassan taxi »… des  œuvres qui étaient inspirées du quotidien algérien avec un style satirique et  où il jouait le rôle principal, exception faite pour le film « L’opium et  le bâton », en laissant une grande place à l’improvisation et à la  gestuelle qui caractérisaient tous ses spectacles. Rouiched deviendra alors un  véritable phénomène du théâtre et du cinéma algérien et, en 1993, il en écrira  ses mémoires.
  Touché par la disparition tragique de son fils Mounir, mort à  l’âge de 13 ans, et dont il ne se remettra jamais du chagrin causé par cette  perte, Rouiched plongera dans une longue maladie qui finira par l’emporter, au  grand désarroi de ses millions d’admirateurs et admiratrices, le 28 janvier  1999.
Rabah Benaouda, in le Quotidien d’Oran du jeudi 30 octobre 2008.
7-Corinne Chevalier, une  passionnée par l'histoire 
Je suis née et vis à Alger. En 1985, j'écris un premier livre pour les jeunes : Des ruines, des chèvres et des bateaux ... En 1986, je publie à l'OPU Les trente premières années de l'État d'Alger, 1510 à 1541, et collabore en 1992, à la collection "histoires de l'Histoire" de la maison Hatier, avec Prisonnier de Barberousse, qui obtient le prix du roman historique pour la jeunesse de la ville de Nancy.
En 2001, je publie un roman, La petite fille du Tassili, chez Casbah Éditions.
Passionnée par l'histoire de ma ville natale, je me consacre depuis quinze ans à des recherches sur la période du XVIe siècle.
D’après Corinne Chevalier, La nuit du corsaire, Casbah Éditions.